23/04/2025

L’USINE À CHAUX
Vous êtes ici devant le quatrième panneau patrimonial qui se situe sur la place de la liberté, toute proche du complexe omnisports.
La présence sur la commune de bancs de calcaire lacustre datant de l’ère tertiaire permet l’exploitation du gisement par des fours à chaux artisanaux. On a pu en compter jusqu’à
20 en 1844.
Ce n’est qu’en 1907 que commence l’exploitation industrielle de ces calcaires par Auguste Lagarde et Norbert Doat dans une première usine à chaux. Celle-ci est rachetée en 1921 par l’industriel Gustave Thermes associé à M. Fraisse. Ensemble, ils créent la compagnie Fraisse-Thermes, fabricants de chaux, compagnie qui devient en 1924 la Société Albigeoise des Chaux et Ciments de Marssac.
La nouvelle usine, (photo), sera construite sur les vestiges de l’ancienne. Le chantier durera 2 ans (1924-1925). Elle sera semi-automatique et équipée de fours continus « Duchez » et du matériel de manutention et de broyage « David Sen ».
Elle emploiera jusqu’à 40 personnes et produira jusqu’à 45 000 tonnes de chaux hydraulique par an. Le courant électrique lui sera fourni par la centrale hydroélectrique de Durestat qui disposait d’une force motrice de 500 KWh.
La carrière de St-Barthélémy (photo) l’alimentera en calcaire d’excellente qualité. Sur une distance de plus de 400 mètres, la roche, cassée à la masse, était amenée jusqu’aux fours par des wagonnets suspendus au-dessus de la carrière, au niveau de l’actuelle Esplanade de la Liberté. Elle disparaitra avec la mise en eau du barrage EDF de Rivières en 1951. Malgré cela, l’usine continuera de produire jusqu’à la fin de son activité, en 1963 et sa haute silhouette marquera encore le paysage communal jusqu’à sa démolition, en janvier 1991.
En 2017, sur les mêmes lieux, sortait de terre un complexe sportif flambant neuf.
Vous êtes ici devant le quatrième panneau patrimonial qui se situe sur la place de la liberté, toute proche du complexe omnisports.
La présence sur la commune de bancs de calcaire lacustre datant de l’ère tertiaire permet l’exploitation du gisement par des fours à chaux artisanaux. On a pu en compter jusqu’à
20 en 1844.
Ce n’est qu’en 1907 que commence l’exploitation industrielle de ces calcaires par Auguste Lagarde et Norbert Doat dans une première usine à chaux. Celle-ci est rachetée en 1921 par l’industriel Gustave Thermes associé à M. Fraisse. Ensemble, ils créent la compagnie Fraisse-Thermes, fabricants de chaux, compagnie qui devient en 1924 la Société Albigeoise des Chaux et Ciments de Marssac.
La nouvelle usine, (photo), sera construite sur les vestiges de l’ancienne. Le chantier durera 2 ans (1924-1925). Elle sera semi-automatique et équipée de fours continus « Duchez » et du matériel de manutention et de broyage « David Sen ».
Elle emploiera jusqu’à 40 personnes et produira jusqu’à 45 000 tonnes de chaux hydraulique par an. Le courant électrique lui sera fourni par la centrale hydroélectrique de Durestat qui disposait d’une force motrice de 500 KWh.
La carrière de St-Barthélémy (photo) l’alimentera en calcaire d’excellente qualité. Sur une distance de plus de 400 mètres, la roche, cassée à la masse, était amenée jusqu’aux fours par des wagonnets suspendus au-dessus de la carrière, au niveau de l’actuelle Esplanade de la Liberté. Elle disparaitra avec la mise en eau du barrage EDF de Rivières en 1951. Malgré cela, l’usine continuera de produire jusqu’à la fin de son activité, en 1963 et sa haute silhouette marquera encore le paysage communal jusqu’à sa démolition, en janvier 1991.
En 2017, sur les mêmes lieux, sortait de terre un complexe sportif flambant neuf.