09/02/2025
Le restaurant «Le Grain de Sel», vous connaissez ?
Si vous ne le connaissez pas, nous vous invitons à le découvrir bien vite !
Il y a 2 ans il ouvrait ses portes dans les locaux de la gare de la Madeleine, au 1 rue de la place de la Résistance à Albi.
C’est un lieu unique, authentique et chaleureux ouvert le midi, du mardi au samedi, et le soir, le jeudi et vendredi. Les clients ont le choix entre deux entrées, deux plats et deux desserts. Les menus sont de saison, avec des produits bio issus de circuits courts.
Enfin c’est aussi un restaurant inclusif, c’est à dire qu’il y a des personnes trisomiques qui y travaillent.
Un article tout récent a fait le point sur cette aventure. Nous vous en partageons la teneur.
«En deux ans d’existence, que de changements chez les équipiers porteurs de la trisomie 21. «Au début, il y en a qu’on comprenait à peine et aujourd’hui, ils font de l’humour avec les clients», se félicite Cécile Fauvel-Larue de l’association citoyens 21 Albi. C’est certainement là, la plus grande réussite du Grain de Sel, le restaurant inclusif de la gare de la Madeleine, ouvert en novembre 2022.
Tout le monde a constaté leur évolution. Leur famille, les professionnels… «Se sentir bien dans le milieu professionnel, leur permet d’être fiers d’eux, d’avoir confiance en eux. On sent un réel épanouissement même en dehors du travail», assure la membre du bureau. Et même entre eux. «Ils apprennent à faire ensemble. Il y a une bonne dynamique», ajoute-t-elle. Autre indicateur de réussite, globalement, chez les équipiers, c’est la même équipe qu’au début de l’aventure.
Au niveau des bénévoles, qui secondent les équipiers, il y a plus de changements. Il y a toujours un élan, toujours des personnes qui ne sont pas touchées par la trisomie dans leur famille, qui viennent aider. Leur nombre oscille entre trente et quarante, mais il y a du turn-over. « Les gens viennent pour aider et après ils nous disent que cela leur apporte encore plus. Ils ont tissé des relations avec les équipiers. De vraies relations», souligne Cécile Fauvel-Larue.
Comme les autres restaurants, Le Grain de Sel a dû faire face à l’inflation. Du coup, le prix des menus a été augmenté de 50 centimes à deux reprises. «Le cuisinier doit faire attention quand il élabore les menus. Et je pense que cela a aussi contribué à la baisse de la fréquentation», explique Cécile Fauvel-Larue.
Car l’établissement connaît une petite baisse de fréquentation, «mais limite la casse». Elle est surtout sensible les jeudis et vendredis soir, ces deux soirées d’ouverture. Par contre, les soirées animées marchent très bien. Cette baisse ne met pas en péril le projet. «Nous sommes une association, donc notre but n’est pas de faire des bénéfices, mais il ne faut pas que cela continue à baisser», souligne-t-elle.
L’association va donc essayer de développer les événements. «D’avoir plus de régularité dans les soirées proposées». Elle a également démarché les clubs affaires. Ce qui a permis à de nouvelles personnes de connaître le restaurant, qui s’est aussi fait une petite réputation pour sa cuisine.
Pour aller plus loin, l’association va proposer de la formation aux équipiers. L’an passé, Lucinda a obtenu son CAP cuisine. Ce qui lui a donné l’envie de passer un CAP services.
Au bout de deux ans d’existence, on peut dire que Le Grain de Sel a réussi son pari et s’est inscrit dans le paysage albigeois.
Source : EQUITE
Si vous ne le connaissez pas, nous vous invitons à le découvrir bien vite !
Il y a 2 ans il ouvrait ses portes dans les locaux de la gare de la Madeleine, au 1 rue de la place de la Résistance à Albi.
C’est un lieu unique, authentique et chaleureux ouvert le midi, du mardi au samedi, et le soir, le jeudi et vendredi. Les clients ont le choix entre deux entrées, deux plats et deux desserts. Les menus sont de saison, avec des produits bio issus de circuits courts.
Enfin c’est aussi un restaurant inclusif, c’est à dire qu’il y a des personnes trisomiques qui y travaillent.
Un article tout récent a fait le point sur cette aventure. Nous vous en partageons la teneur.
«En deux ans d’existence, que de changements chez les équipiers porteurs de la trisomie 21. «Au début, il y en a qu’on comprenait à peine et aujourd’hui, ils font de l’humour avec les clients», se félicite Cécile Fauvel-Larue de l’association citoyens 21 Albi. C’est certainement là, la plus grande réussite du Grain de Sel, le restaurant inclusif de la gare de la Madeleine, ouvert en novembre 2022.
Tout le monde a constaté leur évolution. Leur famille, les professionnels… «Se sentir bien dans le milieu professionnel, leur permet d’être fiers d’eux, d’avoir confiance en eux. On sent un réel épanouissement même en dehors du travail», assure la membre du bureau. Et même entre eux. «Ils apprennent à faire ensemble. Il y a une bonne dynamique», ajoute-t-elle. Autre indicateur de réussite, globalement, chez les équipiers, c’est la même équipe qu’au début de l’aventure.
Au niveau des bénévoles, qui secondent les équipiers, il y a plus de changements. Il y a toujours un élan, toujours des personnes qui ne sont pas touchées par la trisomie dans leur famille, qui viennent aider. Leur nombre oscille entre trente et quarante, mais il y a du turn-over. « Les gens viennent pour aider et après ils nous disent que cela leur apporte encore plus. Ils ont tissé des relations avec les équipiers. De vraies relations», souligne Cécile Fauvel-Larue.
Comme les autres restaurants, Le Grain de Sel a dû faire face à l’inflation. Du coup, le prix des menus a été augmenté de 50 centimes à deux reprises. «Le cuisinier doit faire attention quand il élabore les menus. Et je pense que cela a aussi contribué à la baisse de la fréquentation», explique Cécile Fauvel-Larue.
Car l’établissement connaît une petite baisse de fréquentation, «mais limite la casse». Elle est surtout sensible les jeudis et vendredis soir, ces deux soirées d’ouverture. Par contre, les soirées animées marchent très bien. Cette baisse ne met pas en péril le projet. «Nous sommes une association, donc notre but n’est pas de faire des bénéfices, mais il ne faut pas que cela continue à baisser», souligne-t-elle.
L’association va donc essayer de développer les événements. «D’avoir plus de régularité dans les soirées proposées». Elle a également démarché les clubs affaires. Ce qui a permis à de nouvelles personnes de connaître le restaurant, qui s’est aussi fait une petite réputation pour sa cuisine.
Pour aller plus loin, l’association va proposer de la formation aux équipiers. L’an passé, Lucinda a obtenu son CAP cuisine. Ce qui lui a donné l’envie de passer un CAP services.
Au bout de deux ans d’existence, on peut dire que Le Grain de Sel a réussi son pari et s’est inscrit dans le paysage albigeois.
Source : EQUITE