Avec plus de 7,5 millions de chiens en France, nombreux sont ceux qui ont quelques soucis de voisinage... Difficile de supporter des aboiements à répétition, que ce soit en pleine nuit ou au cours de la journée. Que l'on soit en maison individuelle ou en appartement, les nuisances sonores liées aux animaux sont fréquentes.
Le saviez-vous ?
- les aboiements intempestifs représentent 30% des plaintes selon le ministère de l'agriculture qui légifère sur les animaux de compagnie. Sont pris en compte la durée du bruit, son caractère diurne ou nocturne et surtout sa répétition.
- les odeurs d’animaux sont le deuxième facteur de discorde entre voisins
Durée, répétition, intensité... Un seul de ces critères suffit à constituer un trouble de voisinage. Ils ne sont pas cumulatifs. Ainsi, si le chien de vos voisins hurle à la mort, ou aboie tous les jours ou de longues heures durant, vous êtes dans votre droit en demandant au propriétaire de faire taire son animal.
De la diplomatie avant tout !
Selon la loi, tout propriétaire de chien doit faire en sorte que les aboiements de son chien ne perturbent pas la tranquillité du voisinage.
Les aboiements excessifs d'un chien peuvent être considérés comme des troubles de voisinage et le propriétaire du chien peut être déclaré responsable des troubles causés.
Avant d'envoyer les polices de France et de Navarre chez votre voisin ou d'envisager de nourrir son fauve à coup de somnifères, essayer d'aller parlementer. Informez-le de la gêne occasionnée par les aboiements de son chien. Un chien aboie généralement lorsque son maître n'est pas là, et votre voisin n'est peut-être pas conscient de la gêne que provoque son animal.
Dans un second temps, ou devant un refus de discussion, vous pouvez commencer par adresser un courrier au propriétaire du chien concerné, afin de lui rappeler la législation en vigueur, ainsi que les sanctions auxquelles il risque de devoir faire face. Si rien ne change, vous serez contraint de faire appel aux forces publiques pour constater ce type d'infraction.
Si le chien de vos voisins aboie anormalement (longtemps, de façon répétée ou très fort), un procès-verbal sera dressé, et une mise en demeure de remédier au problème leur sera présentée.
Le propriétaire du chien perturbateur pourra se voir condamné d'une amende de 450 euros à la confiscation de l'animal.
Une mesure extrême qui peut, peut-être, encourager vos voisins à trouver une solution alternative et moins traumatisante.