Depuis plus de 80 ans, le Bleuet de France est fabriqué et vendu chaque année par l’Office national des anciens combattant et victime de guerre afin d’aider financièrement les victimes de guerre, anciens combattants, pupilles de la Nation et victimes du terrorisme.

 

Il se porte, depuis, à l’occasion de chaque cérémonie de commémoration des armistices de chaque guerre mondiale, le 11 novembre comme le 8 mai.

 

Son histoire remonte à l’immédiat après-guerre. Alors que la Première Guerre mondiale avait laissé derrière elle plus de 20 millions de blessés et d’invalides, deux infirmières, Charlotte Malleterre, fille du commandant de l’Hôtel national des Invalides, et Suzanne Leenhardt, avaient créé un atelier pour les pensionnaires des Invalides, dans lequel elles fabriquaient des fleurs de bleuet en tissu afin de permettre aux blessés de reprendre goût à la vie.

 

Plusieurs hypothèses permettent d’expliquer le choix de cette fleur. Il pourrait s’agir d’un héritage des tranchées, où les Poilus désignaient les jeunes recrues sous le nom de «bleuets». L’histoire dit aussi que cette fleur sauvage a continué de pousser sur les champs de bataille malgré le chaos de la guerre. Enfin, le bleu est la première couleur du drapeau tricolore.

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