Il pleuvait fort, ce dimanche 22 septembre, mais il en aurait fallu bien plus pour décourager le petit groupe de marcheurs qui s’est retrouvé en mairie dès 14h30.
La météo annonçant une amélioration en milieu d’après-midi, Dominique Ferrière, notre dynamique adjointe au Patrimoine, a proposé de modifier le programme en se rendant d’abord au Domaine du Buc en voiture puis, en terminant la journée par une marche au travers du village.
Cap fut donc pris vers le Domaine pour y découvrir son pigeonnier récemment rénové, unique en Occitanie, le petit musée d’outils d’artisans installé dans sa galerie et le remarquable gite de caractère construit sur sa façade ouest. Le groupe s’est dirigé ensuite vers le château, daté du XVIIème siècle et superbement restauré au XIXème.
Un grand merci à Madame Brigitte Lessage, la propriétaire des lieux, qui nous a accueillis chaleureusement et a guidé nos pas pour nous aider à saisir toute la beauté de son vaste domaine.
La pluie ayant cessé, ce fut ensuite le retour à Marssac pour une balade à pied qui a débuté par la rue des Ecoles où se trouvait autrefois la mairie, pour continuer place du Barry qui comptait dans le temps une épicerie prospère et aussi un élevage de souris (!). Passage ensuite par la rue du Nord où se devine encore la cour de l’ancienne école, puis dans « Le Vieux Marssac» qui était pourvu d’un château et de remparts au Moyen Age et qui a abrité une petite chapelle désaffectée après la construction de l’église Saint-Orens en 1878. La rue du Moulin guida ensuite les pas des marcheurs jusqu’au bord du Tarn où se dressait antan un moulin drapier dont les ruines furent englouties lors de la mise en eau du barrage de Rivières en 1951. Remontée ensuite vers la rue du Verdier et la rue Les Lizes pour profiter des vues sur le Tarn et évoquer le souvenir de ses plages, de sa chaussée et de son écluse, disparues elles aussi sous les eaux. Arrêt enfin devant l’imposante maison du Domaine des Buis qui fut construite en 1828 par l’architecte et ingénieur François Martin Lebrun, précurseur du béton à l’air libre.
Le chemin du retour vers le centre-ville s’est fait dans la bonne humeur, les marssacois les plus anciens ayant plaisir à évoquer leurs souvenirs du passé et les autres à découvrir la petite et grande histoire de notre village.
